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- Convenors:
-
Gilles Raveneau
(Université de Paris Ouest Nanterre La Défense)
Tiphaine Barthelemy (Université de Picardie/ CURAPP)
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- Formats:
- Workshops
- Location:
- V505
- Sessions:
- Thursday 12 July, -, -, Friday 13 July, -
Time zone: Europe/Paris
Short Abstract:
This workshop aims to explore the questions raised by the fieldwork conducted when researchers and researched have to face dangers due to specific economic, social or political contexts.
Long Abstract:
Any ethnographic fieldwork, insofar as it implies the personal commitment of the researcher and his interlocutors can be considered "sensitive" fieldwork and supposes taking risks. Thus, it hardly seems relevant to identify and oppose "difficult" fieldwork compared to any other which would be on the contrary "easy". However, in some cases, the ethnographer can be confronted with extreme situations which can take several forms. The researched are the first ones to be in danger, either because their physical integrity is threatened (a war situation, for example), or because they they live in environments marked by precariousness, vulnerability, uncertainty, suffering or violence. The ethnographer himself may have to deal with threats - from the ban to investigate to prison sentences - the ins and outs of which we can wonder about according to contexts. The survey itself can finally involve risks for the researcher as well as for his interlocutors, because of the sensitive questions it raises, because it reveals the unspoken, because of the analyses it can help develop, things which are not necessarily to the taste of the political regimes, local politicians, institutions or sponsors. What ethnography remains possible under these conditions? What is at stake and what are the results? What impact can it have on researchers and on their interlocutors ? These are questions that this workshop proposes to explore from a number of examples in near and faraway fieldwork. Its general purpose is not to collect anecdotes, of course, but to show that the analysis of situations of uncertainty and crisis can reveal changes and trends in ethnography today.
Accepted papers:
Session 1 Thursday 12 July, 2012, -Paper short abstract:
En partant d’une ethnographie de longue durée à Ciudad Juárez (Mexique) cette présentation veut creuser la fonction euristique des conditionnements imposés au terrain par la violence et l’insécurité.
Paper long abstract:
Ciudad Juárez, ville mexicaine à la frontière avec les États-Unis, a vécu dans les dernières années un processus de militarisation et de recrudescence de la violence et de la criminalité, en devenant le théâtre plus emblématique de la « guerre contre les drogues » déclarée par le Président mexicain à la fin de 2006. Résultat d'un travail de terrain de longue durée, cette présentation s'interroge autour des possibilités et des défis d'une ethnographie de la violence dans un contexte qui est en même temps marqué par l'insécurité de la vie quotidienne (du chercheur et de ses interlocuteurs) et fortement médiatisé (par la présence d'activistes et d'acteurs nationaux et internationaux). D'un côté, la connaissance des quartiers et la fréquentation prolongée des interlocuteurs ont contribué à garantir une sécurité majeure dans des espaces socialement perçus comme dangereux, en impliquant aussi un travail d'apprentissage des stratégies locales de prévention de la violence et de réduction du risque. D'un autre côté, la présence constante sur le terrain d'acteurs comme les journalistes, les activistes ou les représentants d'institutions policières m'ont obligé à me positionner de manière différente, afin d'entamer des relations de confiance et d'aborder des sujets sensibles comme les expériences de violence, subie ou agie, ou la participation à des activités illégales. Loin de se limiter à des problèmes d'ordre pratique, les questionnements autour du positionnement du chercheur et la problématisation des relations de pouvoir en jeux dans l'espace ethnographique peuvent contribuer à éclairer la matière même dont la violence est faite.
Paper short abstract:
Cette communication propose une réflexion sur l’ethnographie dans le contexte autoritaire cubain. Elle revient sur trois enjeux : les limites de la méthode pour comprendre les stratégies des institutions étatiques, la nécessaire réflexivité de l’enquêtrice sur son appréhension du contexte, et l’éthique.
Paper long abstract:
Ethnographier la contestation dans un contexte autoritaire donne accès à des pratiques et des récits (quasi) invisibles quand on travaille avec d'autres méthodes. Celles-ci ne permettent pas d'observer les contradictions, les ambiguïtés et les ambivalences entre pratiques et discours, ainsi qu'entre différents régimes d'expression et de justification selon les micro-contextes quotidiens, dans des contextes dans lesquels la parole critique est particulièrement problématique.
Travailler avec une méthode ethnographique dans un tel contexte suppose cependant de bien en mesurer les enjeux. Elle pose la question des limites de l'ethnographie pour étudier une situation donnée. Elle rend encore plus nécessaire le retour réflexif de l'enquêtrice sur son appréhension d'une situation autoritaire dont elle n'a pas incorporé les codes étant donnée sa socialisation dans un contexte politique pluraliste. Elle pose enfin des questions d'éthique.
Je propose d'effectuer ici un travail réflexif sur l'enquête de type ethnographique que j'ai effectuée pendant onze mois à Cuba pour ma thèse de doctorat (2005-2010). Je montrerai dans quelle mesure mon rapport d'identification aux enquêtés m'a conduite à survaloriser la dimension confrontationnelle de leurs relations avec les autorités, au détriment de la prise en compte de leurs transactions et négociations permanentes. Je reviendrai ensuite sur le problème de la compréhension des modes de gestion de la contestation par les autorités quand l'accès à ces autorités (personnes ou documents) est rare et problématique. Enfin, j'évoquerai la question de l'éthique d'une enquête dont la publication peut avoir des conséquences graves pour la sécurité des enquêtés.
Paper short abstract:
Questionner la place du chercheur lorsque la totalité des enquêtés se retrouvent « pris » dans une tempête politique paraît inévitable. Quelle production de connaissance est possible et/ou souhaitable lorsqu’un « moment critique » bouleverse radicalement le contexte d'un terrain de recherche ?
Paper long abstract:
Au début de l'année 2005, le « grand baobab » au pouvoir depuis 38 ans s'éteint et l'armée ferme les frontières. Son fils prend le pouvoir et le Togo s'enflamme. Comment dans ces conditions continuer d'enquêter sur un sujet si loin des préoccupations quotidiennes, en l'occurrence la circulation des enfants (Lallemand, 1993) ? A partir de l'analyse d'un terrain de quatre mois, les possibilités de la production de connaissances seront discutées. La pertinence d'un objet d'enquête peut se révéler difficile à tenir ; le chercheur peut se sentir investi d'un rôle de témoin. Comment et pourquoi garder ses objectifs préalables d'enquête quand le chercheur développe un intérêt scientifique pour une situation de crise imprévue et « inespérée » ? Quand le présent devient incertain pour les enquêtés et qu'un « moment critique » fait place à une succession d'évènements, des opportunités ethnographiques sont offertes. Des rôles tenus par les uns et les autres, des fonctions sociales jusqu'alors invisibles aux yeux du chercheur, sont précipités dans le domaine immédiatement observable. Certaines analyses et hypothèses deviennent rapidement caduques pendant que d'autres sont validées par la situation de crise.
Paper short abstract:
Une ethnographie des minorités sexuelles est-elle possible? Loin de tomber dans l’écueil du «narcissisme méthodologique» tel que mis en garde par certains anthropologues, évoquer de nos jours la réflexivité par rapport à son objet d’étude nous semble être une manne de connaissances très productives à la démarche ethnographique. Partant du fait qu’expérience de terrain et données empiriques sont un continuum constituant la base de la rédaction ethnographique, l’objectif de ma démarche dans cette perspective c’est de manier les difficultés pour donner un mode d’intelligibilité des données recueillies sur le terrain, les choix et prises de risques en les replaçant dans le contexte global de ma recherche.
Paper long abstract:
La réflexivité du chercheur face à son terrain d'étude a déjà fait l'objet de plusieurs recherches (Weber, 1959; Bourdieu, 1978; Elias, 1993; Dozon et Vidal, 1995; Benoist et Desclaux, 1996; Fassin, 1999; Bouillon, 2000; Ghasarian, 2002; Bila ,2008; Le Marcis (2010), etc.). En revanche, ce qui est intéressant c'est ce rapport du chercheur à son terrain dans un contexte de proximité culturelle et sociale. Cependant, en Afrique de l'ouest, nous constatons que cette problématique est souvent scotomisée par les chercheurs africains. D'ailleurs, tel que le souligne Diawara (1985): «l'analyse des conditions méthodologiques et épistémologiques de la recherche dans un contexte de proximité culturelle est peu documentée».
Dans cette présentation je propose de retracer mon expérience de terrain au Sénégal à partir d'une recherche menée depuis 2009 sur un sujet tabou tel que l'homosexualité au vu de la situation sociale et juridique des hommes aux identités sexuelles multiples dans ce pays. Il s'agit ici de présenter les difficultés éthiques et déontologiques à faire une anthropologie du caché «chez soi» (et ce en particulier lorsqu'on est une femme, musulmane, sénégalaise) et les postures d'enquête adoptées. Et enfin dans la même foulée, j'exposerai sur la difficulté de préserver anonymat et confidentialité face aux sollicitations des ONG et les exigences du comité d'éthique de recherche national du Sénégal. Qu'est ce que l'Ethique en sciences sociales? Appliquer un ensemble strict de règles ou entendre et respecter les besoins et craintes des gens avec lesquels on travaille.
Paper short abstract:
Le cas ethnographique d’un ethnologue menacé et objet d’une agression pendant un conflit politique entre indios et non indios au Brésil nous amène a réfléchir sur le rôle des recherches sur le terrain à l’intérieur des arènes politiques conflictuelles et sur les stratégies méthodologiques à adopter.
Paper long abstract:
Cette communication se rapporte à un cas ethnographique spécifique: dans le cadre d'un conflit politique et foncier entre indios Xacriabá et non indios, dans l'état brésilien de Minas Gerais, l'ethnologue au cours de sa recherche sur le terrain a reçu des menaces de mort et une agression physique. La situation ethnographique où plusieurs anthropologues se situent pendant la réalisation de leurs recherches, surtout au Brésil, peut être représentée comme un triangle dont un sommet est occupé par le chercheur et les deux autres par les indios et les non indios.
En ne se bornant pas au compte rendu ethnographique, il faut réfléchir sur le rôle politique qui est attribué au chercheur par les acteurs sociaux impliqués et sur les stratégies méthodologiques à suivre avec les interlocuteurs pendant le travail sur le terrain. Indépendamment de la volonté de l'ethnographe de vouloir se tenir super partes par respect aux conflits politiques en cours, il suffit de permettre à l'une des parties en cause de s'exprimer pour qu'un procès d'appropriation et d'instrumentalisation soit mis en acte. La recherche sur le terrain prend ainsi la signification politique de légitimer les positions et les revendications de l'une des deux factions.
L'on se propose enfin de donner quelques suggestions méthodologiques pour limiter où, du moins, pour contrôler autant que possible, la cooptation et l'instrumentalisation politique du rôle de l'anthropologue.
Paper short abstract:
Comment l’ethnographe affronte une recherche dans un contexte de violence propice à la méfiance et aux tensions à son encontre qui l’affectent émotionnellement mais qui est à la fois source de connaissance
Paper long abstract:
L'usage de la violence, qu'elle soit physique ou symbolique est propice à la propagation de rumeurs et l'affirmation de divisions au sein des groupes qui la subisse. A vouloir observer et comprendre de telles situations on encoure d'être pris malgré soi dans ces mêmes rapports de force au risque d'être calomnié, rejeté voire même agressé. A travers une expérience ethnographique en pays mapuche (sud du Chili), nous verrons comment l'émergence d'un mouvement revendicatif autochtone sur fond de politiques publiques de la « carotte et du bâton » où la violence est omniprésente, affectent le chercheur et en conséquence le déroulement de son enquête. Dans ce cas, c'est dans son affectivité que le chercheur est touché, il se voit pris dans un réseau d'interrelations, d'échanges de mots, de sentiments et de ressentiments qui peuvent le rendre vulnérable mais aussi plus sensible à certains aspects de la réalité observée. Il doit alors réfléchir sur ses pratiques et développer certaines stratégies de recherche pour faire face aux aléas du terrain ethnographique et mettre à profit les tensions, refus et critiques dont il fait l'objet.
Paper short abstract:
My paper is inquiring the risks of conducting ethnographic research in complex disasters, where a disaster situation is heightened by the presence of phenomena’s as violence, famine, epidemics or social anomie. I am comparing the fieldworks of four ethnographers with different disciplinary background in order to rethink the limitations and possibilities of ethnographic research under such conditions.
Paper long abstract:
The frequency of complex disasters, where a calamity is embedded in a situation of violence, epidemics or social anomie is increasing on a global level. Athe earthquake disaster and the Cholera epidemic in Haiti in 2010 ethnographers with different disciplinary backgrounds were confronted with the challenges of such complex situations. My paper is inquiring the risks they faced in their research and the coping strategies they developed. For this purpose I am comparing the field work of two doctoral researchers, including myself and two experienced ethnographers in Port-au-Prince in 2010 and 2011 in order to rethink the limitations and the possibilities of an ethnographic approach in disaster studies.
In complex disasters not only the security of the ethnographer and his psychological stability is at stake, but also the security of the researched, who find themselves affected by multidimensional vulnerabilities. The researcher has also only limited access to the social and physical space, where his research object is placed. Furthermore ethical questions about the presence of the researcher in a situation of scarcity and the legitimacy of his methods vis-à-vis personal and collective trauma and grieve appear and must be integrated in the methodology of the ethnographer. Finally a complex disaster management with fast changing actors and structures requires reflections about scale and constant adaption to the field.
The strategies researchers developed during the Haitian crisis while facing those risks give hints to understand to what extent ethnography remains possible in complex disasters and about the results it produces.
Paper short abstract:
S’appuyant sur un terrain ethnographique sur les « activités à risques » de personnes qui font clandestinement des graffiti sur des trains cette proposition a pour but de rendre compte des cadres de négociation méthodologique et éthique de l’ethnographe relatifs aux modalités de son engagement dans l’observation participante.
Paper long abstract:
Ma contribution s'intéresse aux enjeux ethnographiques d'une recherche portant sur les activités déviantes d'adeptes du graffiti.
Un des enjeux de la pratique du graffiti-writing en contexte ferroviaire consiste à investir les dépôts de trains en transgressant méthodiquement et systématiquement leurs dispositifs sécuritaires pour peindre des inscriptions sur des rames prestigieuses. Ramener des trophées visuels de leurs actions sans se faire prendre par les forces de l'ordre et rester vigilant face aux divers dangers propres au contexte des voies ferrées (trafic ferroviaire, troisième rail sous haute tension, etc.) constituent leurs principales préoccupations.
Le projet ethnographique de suivre les performances de mobilité géographique d'adeptes pour observer en situation leurs exploits graphiques contestés par certaines franges des mondes de la cité et comprendre leurs logiques d'action constitue un défi méthodologique et éthique. Comment concilier en contexte de « «terrain risqué» la tension entre d'une part, le choix méthodologique d'observer directement les pratiques et de participer au plus près aux expériences à risque des acteurs avec d'autre part, le souci de protéger les sources des données récoltées afin d'éviter de compromettre les membres du milieu aussi bien que sa personne en qualité d'« ethnographe-activiste »?
Ma contribution a pour objectif de développer cette question en partant de problèmes méthodologiques et éthiques concrets auxquels je suis confronté à partir de la notion d'« engagement » et de la figure de l'« activiste circonstancié » (Marcus).
Paper short abstract:
je propose de réfléchir sur l’attente des personnes victimes du tremblement de terre de l’Aquila en avril 2009. Après un mois de recherches ethnographiques, j’ai constaté l’importance de la manière dont ces personnes se représentaient la mort et leur avenir, en interprétant les récits d'anxiété et d'inquiétude liés au souvenir de la catastrophe
Paper long abstract:
Dans cette communication, je propose de réfléchir sur l'attente des personnes victimes du tremblement de terre de l'Aquila en avril 2009. Après un mois de recherches ethnographiques pendant lequel j'ai vécu dans les tentes du « Campo Globo », j'ai constaté l'importance de la manière dont ces personnes se représentaient la mort et leur avenir, en interprétant les récits d'anxiété et d'inquiétude liés au souvenir de la catastrophe, de la destruction et de la mort. Dans leurs récits, ils soulignent leur expectative face à l'avenir. Celui-ci est toujours associé à un drame, à la faiblesse de l'homme devant la nature et encore à la capacité de reconstruire tout ce qui a été complètement détruit. L'avenir est non seulement incertain pour ces gens mais porteur d'une plus grande anxiété et angoisse. Dans les récits des «terremotati», la plupart n'envisagent pas d'avoir une nouvelle maison mais ont peur des murailles qui s'écroulent. Ils ne pensent pas reprendre une vie normale, mais vivre dans la promiscuité des tentes, sans identité, sans intimité et sans certitude. Dans cette communication, je propose ainsi de réfléchir sur ces récits, sur la représentation de l'avenir des adultes mais aussi des enfants et des adolescents, eux-aussi victimes de la catastrophe. Dans ce contexte, l'anxiété devient une compagne de la vie quotidienne, un sentiment vif qui produit paradoxalement la force de ne pas se pencher non seulement sur le souvenir des objets matériels, mais plus encore sur le souvenir de la mort et de la perte d'identité.
Paper short abstract:
Based on a qualitative research, this presentation analyzes the legitimacy conflicts in which pregnancy and birth professionals find themselves regarding obstetric risks and how they face to different fears. Three forms of recurrent tensions are here examined, all of which opposing one risk to another.
Paper long abstract:
Based on a qualitative research, this presentation analyzes fears and legitimacy conflicts in which pregnancy and birth professionals find themselves regarding obstetric risks.
Perinatal field in France crystallizes a certain number of obstacles to user participation (policy decisions made without their input; medical acts done routinely in a context of low degrees of consent), and is simultaneously the subject of renewed social demand (medical legitimacy strongly challenged by associations, lawsuits, etc.). In this context, obstetrics health care professionals are especially anxious. In fact, medicalization of pregnancy, diagnostic and screening techniques increase uncertainty and medical decision appears very difficult and "uncomfortable".
The fact that professionals deal with two recipients (mother and child) whose anthropologic qualification differs, heightens the complexity of the dilemmas they are faced with. We will demonstrate that approaches vary according to clinical situations and judgment evaluations from its actors. This study shows that, faced with concurring obstetrical risks and anxieties, the options adopted by heath care professionals to evaluate and manage the uncertainty and risks rely on the definition they have of the health care recipients (woman, mother, patient, healthy people, embryo, child, potential plaintiff…). Three different forms of recurrent tensions are here examined, all of which opposing one risk to another: medical risk vs concurring medical risk, medical risk vs psychological or "cultural" risk, medical risk vs prosecutions risk.