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Comment s'accomode la nostalgie d'une cité ouvrière de la rénovation d'un de ses sites ? A travers l'analyse d'un projet d'écolieu sur un ancien site industriel, nous verrons comment les protagonistes ont tout d'abord emporté l'adhésion des habitants qui rejetteront ensuite du projet.

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Comment s'accommode la nostalgie d'une cité ouvrière d'un projet de rénovation d'un ancien site industriel ? La cité ouvrière de Rosières, en France, a vécu pendant plus d'un siècle autour d'une usine qui gérait la vie sociale du village. Notamment marquée par les Polonais venus en nombre y travailler, Rosières reste, encore de nos jours, un haut lieu de la mémoire collective ouvrière et polonaise. A la fin du XXe siècle, l'usine se désengage de cette vie sociale et vend tous ses bâtiments pour ne conserver que le site de production. L'ancienne cité paroissiale en ruines est alors vendue à une vingtaine de personnes en 2007 dont le projet est d'en faire un écolieu. Les motivations des participants, qui n'habitent pas au village, se caractérisent alors par le souhait de « vivre autrement » : une production d'alimentation, d'énergie, saine et autonome, ainsi qu'un lieu de vie respectueux de l'environnement.

Cette communication se propose de suivre les étapes du projet. Si tout d'abord celui-ci a été bien reçu par les habitants qui y ont vu le moyen de faire revivre, certes autrement, un symbole et un patrimoine du passé, le consensus s'est arrêté assez rapidement devant la divergence des attentes. Afin d'emporter l'adhésion des habitants du village, nous verrons que les instigateurs du projet ont pu tenter de faire valoir des éléments de passé commun, tels leur passé ouvrier ou leurs ascendances polonaise.

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L'auteur veut se référer aux questions qui touchent au sens de l'ethnologie contemporaine et de son patrimoine, sur l’exemple de deux sujets de l'ethnologie en Pologne: 1. la numérisation des données de recherches anciennes et 2. « l'anthropologie de l’anthropologie ».

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L'auteur veut se référer surtout aux questions qui touchent au sens de l'ethnologie contemporaine et de son patrimoine, sur la base de quelques problèmes de l'ethnologie en Pologne.

Il s'agit de deux domaines de la réflexion et de la pratique, que l'auteur considère comme signicatifs: 1. une forte tendance pour s'occuper une numérisation des données de recherches anciennes et 2. une interet pour re-lire du passe historique de l'ethnologie locale (c'est-a-dire, une interet pour « l'anthropologie de l'anthropologie »).

L'élément caractéristique pour ces domaines, c'est une révision et réinterprétation de l'ethnologie.

Dans cette vision de l'ethnologie polonaise (ce n'est qu'une suggestion de l'auteur), le « nouveau » s'engage dans le dialogue avec le « vieux ». L'auteur essayera de préciser quelle forme de science (au niveau épistémologique et éthique) émerge grâce à cette tendance.

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L’inventaire du patrimoine culturel immatériel est une opération d’ampleur mondiale, entreprise par tous les états ayant ratifié la convention de L’UNESCO en 2003. Ces derniers sont dans l’obligation de la mener au niveau local avec l’écot des sociétés civiles et détenteurs de savoir-faire ancestral.

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Contrairement aux sciences exactes, l'anthropologie présente un aspect insaisissable et plus particulièrement l'étude du PCI et son inventaire. En effet, la dimension métaphysique de l'objet d'étude rend cette tache très ardue et quasi-utopique. Pourtant depuis la convention de l'UNESCO de 2003, une série d'initiatives ont vus le jour à travers le monde et également en Algérie.

Après la ratification de la dite convention, l'Algérie s'ai dotée de textes législatives et a mis en œuvre une série d'actions visant à inventorier le PCI avec pour principal acteur le CNRPAH. On peut citer pour exemple ; l'adoption d'une convention nationale définissant le calendrier, les outils méthodologique et les experts relatifs à cette tâche.

Un projet pilote de (24) mois sur le PCI de la Wilaya (province) de MEDEA a été lancé ayant pour objectif d'inventorier, et de développer une méthodologie qui servira dans des projets futurs. Ces objectifs furent remplis, mais non sans obstacles. Certains de ces obstacles sont liés à la nature même du patrimoine immatérielle, à la difficulté de son appréhension, sa malléabilité et la diversité dont il fait preuve. A cet effet, c'est uniquement par l'identification des personnes-ressources, qu'il a été possible de sensibiliser la population à : la nécessité de sauvegarder le riche patrimoine immatériel et la revitalisation du patrimoine oral, il a fallut s'adapter et encourager les méthodes traditionnelles de transmission, ces méthodes sont encore bien vivantes dans de nombreuses rituels, manifestation et espaces culturels dont l'importance a été mise en évidence au cours de nos enquêtes.

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Cette communication aborde les études des formes de contact direct au surnaturel, pour essayer de reconstruire un parcours de l'ethnologie européenne, face à ces thématiques spécifiques.

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Prophétie, voyance, médiumnité, spiritisme et d'autres, sont les mots-clés utilisés dans les sciences sociales pour décrire des phénomènes de contact direct au surnaturel. Au-delà des notions de nature scientifique, au-delà des indications des Églises établies, nombres de phénomènes contemporains décrivent un intérêt répandu pour toute sorte de lien avec les formes de la surnature, différemment imaginées dans des milieux différents. Les dénominations locales souvent appartiennent à un champ sémantique opposé à celui des dénominations savantes. Peut-on reconstruire le parcours d'une ethnologie européenne des tissages surnaturels, des rapports entre les humains et les êtres non visibles, quelles que soient leur figuration ou leur localisation dans un monde « autre »?

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Cette communication se propose une analyse des différentes façons d'étudier les défis du processus de l'internationalisation de la sociologie roumaine après 1989 et l’identification des cadres épistémologiques du développement historique de la sociologie roumaine comme brand national de la société roumaine.

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Cette communication se propose de développer une analyse critique sur le processus d'internationalisation de la sociologie en Roumanie et les «modèles internationaux » concernant la division du travail sociologique roumaine dans le développement institutionnel d'après 1989. Pour cartographier l'histoire des traditions nationales de la sociologie dans les sociétés de l'Est (Roumanie), nous visons d'analyser quelques indicateurs sur l'évolution comparative des concepts clés et les théories «internationales» qui sont utilisés pour étudier l'internationalisation. Ainsi, on considère que les références sur le processus de « mondialisation », « la circulation des idées» ou «le processus d'internationalisation" viennent apriori dans une opposition avec la notion de « brand national ». Dans ce contexte, on se propose le développement de l'idée d'une sociologie globale en Roumanie, en discutant quelques thèmes: La consistance de la théorie sociale et le débat sur la société de la connaissance contemporaine; L'internationalisation de la sociologie en Roumanie après 1989; La réception publique de la sociologie roumaine dans le contexte international; La division du travail sociologique et l'institutionnalisation de la sociologie comme une discipline universitaire après 1989. Finalement, pour analyser les sujets que nous voulons développer dans la communication, un objectif important est d'explorer la circulation internationale de la connaissance sociologique dans la perspective de la récente «société de la connaissance » (Coleman, 1990). Ainsi, les arguments de cette démonstration soutiennent que les théories sociologiques récentes montrent l'utilité de la participation de la sociologie à la configuration de la connaissance de la société contemporaine (Beck, 1986; Coleman, 1990; Giddens, 1990).