Paper short abstract:

L’inventaire du patrimoine culturel immatériel est une opération d’ampleur mondiale, entreprise par tous les états ayant ratifié la convention de L’UNESCO en 2003. Ces derniers sont dans l’obligation de la mener au niveau local avec l’écot des sociétés civiles et détenteurs de savoir-faire ancestral.

Paper long abstract:

Contrairement aux sciences exactes, l'anthropologie présente un aspect insaisissable et plus particulièrement l'étude du PCI et son inventaire. En effet, la dimension métaphysique de l'objet d'étude rend cette tache très ardue et quasi-utopique. Pourtant depuis la convention de l'UNESCO de 2003, une série d'initiatives ont vus le jour à travers le monde et également en Algérie.

Après la ratification de la dite convention, l'Algérie s'ai dotée de textes législatives et a mis en œuvre une série d'actions visant à inventorier le PCI avec pour principal acteur le CNRPAH. On peut citer pour exemple ; l'adoption d'une convention nationale définissant le calendrier, les outils méthodologique et les experts relatifs à cette tâche.

Un projet pilote de (24) mois sur le PCI de la Wilaya (province) de MEDEA a été lancé ayant pour objectif d'inventorier, et de développer une méthodologie qui servira dans des projets futurs. Ces objectifs furent remplis, mais non sans obstacles. Certains de ces obstacles sont liés à la nature même du patrimoine immatérielle, à la difficulté de son appréhension, sa malléabilité et la diversité dont il fait preuve. A cet effet, c'est uniquement par l'identification des personnes-ressources, qu'il a été possible de sensibiliser la population à : la nécessité de sauvegarder le riche patrimoine immatériel et la revitalisation du patrimoine oral, il a fallut s'adapter et encourager les méthodes traditionnelles de transmission, ces méthodes sont encore bien vivantes dans de nombreuses rituels, manifestation et espaces culturels dont l'importance a été mise en évidence au cours de nos enquêtes.