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Cette présentation porte sur les mouvements sociaux contemporains en Europe qui s'inspirent des pratiques physiques et sportives d'orgines culturelles différentes et qui s'efforcent de surmonter différents types de discrimination socioculturelle.

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Cette présentation est consacrée aux pratiques physiques et sportives qui sont apparues en réaction à l'occurrence fréquente de violence dans la vie quotidienne des communautés locales. Je présenterai deux pratiques qui sont apparues à des époques et des contextes culturels différents. Les arts martiaux du Shaolin ont été développés au sein de ce monastère bouddhiste Chan, en Chine pendant la dynastie Ming (XVIe siècle), en réponse aux émeutes, pillages et guerres de cette époque. L’Art du déplacement (ADD) a surgie à la fin du XXe siècle en France, dans la banlieue parisienne, en réponse aux frictions des environnements locaux multiethniques où vivaient les migrants d'Asie et d'Afrique. Développées à travers des réseaux internationaux de praticiens récréatifs et professionnels, avec une présence significative en Europe également, ces pratiques corporelles donnent aujourd'hui la primauté au développement de la force de caractère face aux défis socio-économiques et politiques complexes de l'ère moderne. Ces mouvements sociaux placent l'humanité et la paix au premier plan, s'efforçant de surmonter les préjugés sur les différences raciales, de classe, nationales, religieuses, ethniques et politiques.

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Le cyberespace put être un lieu de mobilisation autour d'une idée ou un refuge pour divers groupes menacés par l'oppression politique. On y trouve des véritables champs de bataille. Cette étude analyse quelques exemples de campagnes de sensibilisation roumaines promues par les médias sociaux.

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Internet représente aujourd'hui le moyen le plus important par lequel les jeunes conçoivent et soutiennent l'engagement civique, qu'il s'agisse d'une pétition en ligne, d'une page dédiée sur les médias sociaux ou d'un forum de mobilisation pour un mouvement de protestation publique in situ. Dans le même temps, le cyberespace a souvent été un refuge pour divers groupes menacés par l'oppression politique ou simplement par la honte publique. Les minorités religieuses, ethniques ou sexuelles ont trouvé sur le web un havre de paix mais aussi un champ de bataille. Les médias sociaux peuvent offrir une méthode peu coûteuse et efficace pour diffuser des informations et entrer en contact avec d'autres personnes intéressées à participer à des actions d'engagement civique qui peuvent se faire de diverses manières qui ne correspondent pas toujours aux perceptions traditionnelles de politique. Les exemples les plus puissants sont : Arab Spring, Occupy Wall Street, Indignados, et plus récemment Gilets Jaunes.

Cette étude analyse quelques exemples de campagnes politiques (et sociales) roumaines promues et soutenues par les médias sociaux. Les médias sociaux peuvent s'avérer être l'instrument optimal - à notre disposition à l'heure actuelle - capable de nous aider à engager des actions sociales et à nourrir des communautés d'intérêts unies par l'aspiration à essayer de changer le monde. Néanmoins, en période de grandes inquiétudes (comme la pandémie de 2020 ou la guerre de 2022 en Ukraine), les médias sociaux peuvent aussi s'avérer tout aussi dommageables qu'ils ne le sont.

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A partir de trois projets de recherche en cours accompagnés de recherches sur le terrain en Grèce (tous les trois ayant commencés après 2020) dans le cadre du CRFH de l’Académie d’Athènes, nous tentons une approche réflexive des adaptations et des innovations actuelles de notre façon de travail.

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A partir de trois projets de recherche en cours accompagnés de recherches sur le terrain en Grèce (tous les trois ayant commencés après 2020) dans le cadre du Centre des Recherches du Folklore Hellénique (CRFH) de l’Académie d’Athènes nous tentons une approche réflexive des adaptations et des innovations actuelles de notre façon de travail. La pratique ethnographique dans la forme de la recherche sur le terrain constitue une partie inhérente du travail au sein du CRFH. Le choix du terrain ethnographique (dans les montagnes du Pinde, les iles et la région athénienne) tant sur le plan des objets mais aussi en ce qui concerne la forme d’engagement des chercheurs sera analysée. Des questions multiples superposées et souvent convergentes sont élevées : la nécessité de coopération institutionnelle avec des municipalités et l’administration locale, mais aussi, sur le terrain, avec les acteurs religieux, des entreprises privés, des sociétés savantes, des musées locaux, des associations culturelles etc. Par conséquent, les chercheurs sont appelés à participer à des débats publics sur des produits agricoles et artisanaux locaux (produits d’Appellation d’origine protégée/contrôlée - AOP/AOC), les recompositions de la tradition (dans des termes de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel - PCI ou autres), les incontournables enjeux économiques et politiques (tourisme, « capital culturel » local ou régional), la religion et le culte populaire. Le degré et la façon dont le discours ethnologique est intégré ou non dans les règlementations ou leur implémentation est également un sujet d’attention.

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Based on an experience that led me to work with artists, my paper evokes the uncertainties entailed by research-creation. While uncertainty can cause discomfort, it can also have positive aspects in that it leads to disciplinary returns as well as a new form of attention to the field.

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Les formes de la recherche se renouvellent depuis les années 1990 : les collaborations entre chercheurs et artistes, les recherches-créations soulignent les échanges de pratiques entre sphères réputées distinctes ou, au contraire, plus proches que les frontières disciplinaires le laissent croire. Or ces enquêtes sont souvent faites d’ajustements continuels selon les situations rencontrées, les acteurs et les contextes locaux. Le travail de l’ethnologue est ainsi marqué par l’incertitude : dans le déroulement de l’enquête, dans le rôle accordé au chercheur sur son terrain et dans la qualification de ce qui est produit.

Ma communication sera basée sur une expérience de recherche qui m’a amené à travailler avec des artistes, compositeurs de musique électroacoustique. Ces musiciens ont souhaité collecter la parole d’habitants et familiers d’un quartier en voie de réhabilitation et s’en servir comme support à une création musicale restituée lors d’un spectacle, co-construit avec les participants. A partir de cette expérience, mon propos soulignera l’incertitude engendrée par cette forme originale de travail, tant dans sa méthodologie, ses objets de recherche, la place du chercheur sur le terrain que dans sa restitution. Alors que l’incertitude peut entrainer une forme d’inconfort face à des situations peu maitrisées, je montrerai qu’elle revêt également des aspects positifs au regard d’une forme d’attention et d’adaptation aux aléas du terrain. Loin de travestir la démarche ethnologique, la recherche-création et la collaboration avec des artistes amène au contraire à des retours disciplinaires (pour les expliquer aux compositeurs) autant qu’à une ouverture aux perspectives des artistes.