Paper short abstract:

On propose un regard des effets globales à travers nos observations dans un espace locale. On verra comment un cybercafé devient un endroit où les habitants d´un quartier populaire se rencontrent et construisent un dispositif de mémoire. Ce travail montre que le racisme continue à être un élément substantiel dans l´échec des relations communautaires des cités en France mais surtout dans l´échec de l´interaction communicative entre les habitants de ces espaces marginalisés.

Paper long abstract:

Pendant la rédaction de ce travail, une politique agressive d´expulsion contre la population gitane est impulsé par le gouvernement français, malgré les nombreuses manifestations des organismes internationaux et du Parlement Européen.

Parallèlement, les associations d´un quartier populaire de Toulouse se mobilisent contre l´expulsion d´un habitant sénégalais en situation irrégulier. De manière paradoxale, et en contraste avec la politique répressive contre les immigrants, quatre ans sont passés depuis l´inauguration de la Cité Nationale de l´Histoire de l´Immigration (CNHI) à Paris, endroit qui a par objectif l´intégration des immigrants en France.

Pour tout cela, dans cette présentation on exposera comment les sujets d´un quartier, considéré « périphérique », se perçoivent à eux-mêmes, en tant que membres de la société française ou pas, en construisant ou reconstruisant leurs identités face à la société hégémonique; dans quelle mesure les sujets font attention ou pas à la question du racisme et à la discrimination; comment ils nous racontent leurs souvenirs et leurs expériences migratoires, dans un espace ouvert et de négociation comme un cybercafé et dans quelle mesure le passé partage des codes symboliques dans ces histoires de mouvement.