Click the star to add/remove an item to/from your individual schedule.
You need to be logged in to avail of this functionality.
Log in
- Chair:
-
Maria Grosz-Ngate
(Indiana University, USA)
- Discussants:
-
Helmut Asche
(University of Mainz)
Gilles Yabi (WATHI-West African Citizen Think Tank, Dakar, Senegal)
Bintou Koné (University of Bayreuth)
Olaf Bernau (Afrique-Europe-Interact)
- Format:
- Roundtable
- Location:
- Room 1010
- Sessions:
- Friday 10 June, -
Time zone: Europe/Berlin
Short Abstract:
Sponsored by the VAD-Sahel Committee – Discussion will be in French
Long Abstract:
Au début de l'année 2020, un groupe de membres du VAD s'est réuni pour réfléchir de manière critique à l'échec manifeste des interventions internationales dominées par l'armée ("mission antiterroriste") dans l'ouest et le centre du Sahel depuis 2013, et pour influencer la politique africaine allemande peu réactive. Ce travail s'est appuyé sur les conclusions des recherches de terrain menées par les membres du VAD sur les questions de sciences sociales et sur leur expérience au Sahel occidental et central. Dès le début, le groupe, ou (depuis septembre 2020) le comité VAD, a systématiquement partagé des évaluations de la situation et des concepts de solutions avec des collègues universitaires et des membres de la société civile au Burkina Faso, au Mali et au Niger afin de développer des perspectives réciproques. Deux ans et demi plus tard, la situation au Sahel est toujours aussi critique :
La population continue de souffrir des conflits armés et des déplacements de population. Le retrait des forces Barkhane et Takuba au Niger modifie la situation politique et militaire. Les mandats de la MINUSMA et d'EUTM Sahel seront décidés par le Bundestag en mai 2022 et cette décision aura des conséquences non seulement sur les relations politiques futures, mais aussi sur la coopération civile. Les gouvernements militaires du Mali et du Burkina Faso ont manifestement des concepts différents sur la manière dont ils souhaitent stabiliser leurs pays ou entamer une transition vers une autre forme d'État (voir à titre d'exemple la Charte de Transition au Burkina Faso). Sur le plan géopolitique, il est devenu évident – surtout depuis la guerre d’agression contre l’Ukraïne - que la présence d'acteurs russes, notamment du groupe Wagner, modifie de manière décisive la situation au Sahel et dans toute l'Afrique.
A la lumière de cette situation, la table ronde doit reprendre les expériences du comité VAD (Lessons Learned) et discuter des défis à venir :
Quelles sont les questions centrales pour la politique africaine allemande et européenne au Sahel et pour une recherche africaine cherchant à exercer une influence politique au cours des deux prochaines années?
Quelles structures de coopération (avec les réseaux, les chercheurs et les membres de la société civile en Afrique de l'Ouest) sont nécessaires pour faire entendre les voix du Sahel de manière durable et organisée en Allemagne et en Europe?
Quelles sont les expériences en matière de gestion évolutive des conflits, en commençant par les acteurs locaux au Sahel? À quoi peut ressembler un cadre institutionnel fonctionnel qui valorise les potentiels du niveau local?
Comment la communication réciproque sur la crise au Sahel peut-elle être placée sur une autre base politique et scientifique, entre autres pour contrer les "fake news", la désinformation, mais aussi les informations superficielles?
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
In early 2020, a group of VAD members came together to critically reflect on the apparent failure of the since 2013 military-dominated international operations ("anti-terrorism operations") in the Western and Central Sahel, and to influence Germany's low-reaction Africa policy. This work drew on the findings of VAD members' field research in the social sciences and their experience in the Western and Central Sahel. From the beginning, the group, that is (since September 2020) the VAD Committee, has systematically shared situation assessments and solution concepts with academic colleagues and civil society members in Burkina Faso, Mali and Niger in order to develop reciprocal perspectives. The Roundtable aims to critically reflect on these experiences. Two and a half years later, the situation in the Sahel remains critical:
The population continues to suffer from armed conflict and displacement. The withdrawal of the Barkhane and Takuba Forces to Niger is changing the political and military situation. The mandates of MINUSMA and EUTM Sahel will be decided in the Bundestag in May 2022 and this decision has consequences not only for future political relations but also for civilian cooperation. The military governments in Mali and Burkina Faso obviously have different concepts for stabilising their countries or initiating a transition to a different form of statehood (see, for example, the Charte de Transition in Burkina Faso). Geopolitically it has become clear, especially since the war of aggression against Ukraine, that the presence of Russian actors, namely the Wagner Group, is decisively changing the situation in the Sahel and in Africa as a whole.
In light of this situation, the roundtable will take up the experiences of the VAD Committee (lessons learned) and discuss upcoming challenges:
What are the central questions for German and European Africa policy in the Sahel and for Africa research that seeks to influence politics in the next two years?
What structures of cooperation (with networks, researchers and members of civil society in West Africa) are necessary to make the voices from the Sahel heard in Germany and Europe in a permanent and organised way?
What scalable conflict management experience currently exists, starting with local actors in the Sahel? What could a functional institutional framework look like that makes use of local level knowledge?
How can reciprocal communication about the crisis in the Sahel be put on a different political and scientific basis, among other things to counter "fake news", disinformation, but also superficial reporting?