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Cette communication entend penser et résoudre les préoccupations écologiques en Afrique de l'Ouest en puisant dans son réservoir culturel, notamment en mettant en évidence la spiritualité africaine qui considère la nature comme une altérité et une divinité.

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Les préoccupations écologiques qui battent en brèche dans notre contemporanéité engagent les écrivains à produire des œuvres littéraires questionnant l’avenir de l’Afrique sur fond de problématiques écologiques. Les artistes réinventent une littéraire qui invite les humains à renouer un lien sensible avec la nature, comme il est perceptible dans La Malédiction du Lamantin de l’auteur malien Moussa Konaté. Le texte met en évidence le désenchantement de la relation des personnages bipèdes avec la nature en les tenant responsables de sa déchéance.

De ce fait, l’auteur fictionnalise une nature qui se rebelle contre les personnages et répond violemment aux agressions dont elle fait les frais. Philippe Clermont (2015). La mise en fiction de la nature donne lieu à une nouvelle humanité qui n’est plus le personnage bipède, mais une nature qui prend possession du corps humain dans le dessein de susciter la peur aux lecteurs et aux lectrices. Ainsi, cette communication a vocable à penser l’avenir de l’Afrique en mutation à partir d’une approche culturalisante. Celui-ci repose sur des croyances et pratiques ancestrales et sur le poids de la tradition pour transmettre les valeurs écologiques et éveiller différemment la conscience écologique, afin d’habiter poétiquement la nature. Steeve R. Renombo, (2019) .