Click the star to add/remove an item to/from your individual schedule.
You need to be logged in to avail of this functionality.
Log in
Accepted Paper:
Paper short abstract:
Après les épisodes du Maquis au Cameroun, les forces supplétives de l’armée camerounaise, c’est-à-dire les groupes d’autodéfense et la Garde Civique Nationale de l’Ouest (GCNO) connaissent leur part de traumatisme qui influence leur devenir.
Paper long abstract:
L’historiographie de la guerre d’indépendance au Cameroun accorde une place centrale aux traumatismes vécus par les combattants nationalistes. Les travaux des chercheurs camerounais comme africanistes relèvent une mémoire nationaliste blessée selon le sens que lui donne Paul Ricœur. La violence physique et psychologique est appréhendée comme les déterminants de ces traumas de guerre vécus par ceux qui prennent les armes pour revendiquer leur droit à la Liberté comme l’entrevoit Hannah Arendt ou Castoriadis, c’est-à-dire la capacité à s’auto-définir, à théâtraliser et à formaliser le rêve. Cependant, rares sont les études qui s’intéressent au devenir des autochtones qui s’associent avec l’administration coloniale et postcoloniale pour lutter contre le mouvement nationaliste. Pendant la guerre, ils furent considérés comme des fingon, c’est-à-dire des traitres qui n’hésitent pas à sacrifier leurs semblables au profit du Commandement. L’idée de cette communication est de mettre en évidence leur part de traumatisme. Quelle est sa nature ? Comment se manifeste-t-il ? Quelles sont les modalités de sa gestion ? En exploitant une somme importante des témoignages des supplétifs camerounais ou de leurs descendants, nous souhaitons analyser leur vécu, leur quotidien après le Maquis, pour ressortir leurs propres peur, ses incidences dans leur vie et les stratégies de prise en charge.
Questioning the trauma. Mental disorders among African fighters (20th - 21st centuries)
Session 1 Friday 2 June, 2023, -