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La constitution d’un patrimoine bioculturel dans le Parc de la pomme de terre de Pisac (Pérou) sera analysée sous le prisme des contraintes juridiques liées à l’obtention, pour les paysans péruviens, d’un régime de protection des variétés natives de pommes de terre qu’ils produisent et conservent
Étant donné le régime juridique international en matière de ressources végétales, la mise en place d'un régime juridique sui generis pour des variétés natives de plantes cultivées (landraces) reste un objectif difficile à atteindre (Bonneuil 2015). L'un des outils les plus prometteurs semble être celui de « patrimoine bioculturel », lequel est notamment mobilisé dans un cas fameux dans le domaine de la conservation de l'agrobiodiversité, à savoir le Parc de la pomme de terre de Pisac (Andes du Sud du Pérou). Nous proposons dans cette intervention d'analyser la constitution de ce patrimoine bioculturel. Dans la mesure où le principal objectif de cette démarche est d'ordre légal, l'influence du droit sera avant tout questionnée. Nous nous pencherons notamment sur la façon dont les registres de la culture et de la nature sont, dans cette proposition, effectivement pris en compte et articulés entre eux.