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Paper short abstract:

This study is a contribution to theorizing the opinion of peripheral populations on French intervention in the Ivorian rebellion. He seeks to study the impact of the rebellion on the image of France in rural Côte D’Ivoire.

Paper long abstract:

Débutée en 2002, la rébellion ivoirienne se solde en 2011 par une grave crise qui fait plus de 3000 morts. Elle s’est concentrée sur les grandes villes notamment Korhogo, Bouaké et Abidjan la capitale ivoirienne. Elle a enregistré l’intervention de plusieurs États. Mais celle de la France a été remarquable. Son engagement autant militaire que diplomatique a fait la une des journaux et a suscité de nombreux articles et ouvrages scientifiques. Cependant, en raison de leur éloignement des théâtres d’opérations, les opinions et les ressentis des populations rurales sont passés sous silence. Cet article vise à étudier l’impact de la rébellion sur l’image de la France en milieu rural ivoirien. Il se fonde sur une méthodologie alliant les données bibliographiques et les données de terrain. La littérature sur la crise ivoirienne et la rébellion armée sert de base théorique. L’essentiel du travail pratique s’appuie sur des données empiriques et des entretiens qualitatifs réalisés dans cinq villages du département de Gagnoa, au centre-ouest de la Côte d’Ivoire considéré comme le fief du président déchu par la rébellion avec l’aide de l’armée française. La comparaison des données permet d’aboutir à des résultats provisoires. Il ressort que la force française présente dans le pays a été considérée au même titre que les forces rebelles. Ainsi la France se présente comme cette puissance colonisatrice dont l’objectif est de maintenir le pays sous domination. Cette étude est une contribution importante à la théorisation de l’opinion des populations rurales sur l’intervention des armées étrangères en Afrique.

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The Ivorian rebellion, which started in 2002, ended in a serious crisis in 2011, resulting in over 3000 deaths. The rebellion focused on large cities including Korhogo, Bouaké and Abidjan, the Ivorian capital. It recorded the intervention of several States. But, that of France was remarkable. Its military and diplomatic involvement made the headlines and sparked numerous articles and scientific works. However, due to their distance from theaters of operations, the opinions and feelings of rural populations have been overlooked. The aim of this article is to study the impact of the rebellion on the image of France in rural Cote d’Ivoire. It is based on a methodology combining bibliographic and field data. The literature on the Ivorian crisis and armed rebellion serves as a theoretical basis. Most of the practical work is based on empirical data and qualitative interviews carried out in five villages in the department of Gagnoa, in the center-west of Côte d'Ivoire considered to be the stronghold of the president deposed by the rebellion with the help of the French army. Comparison of data allows provisional results to be obtained. It appears that the French army present in the country was considered in the same way as the rebel forces. Thus, France presents itself as this colonizing power whose objective is to keep the country under domination. This study is an important contribution to theorizing of rural population’s opinion on the intervention of foreign armies in Africa.