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Dans les années 60, la décolonisation de l'Afrique a produit la première des nombreuses crises de réfugiés de ce continent. Dans les pays africains est de premier accueil, si les proximités linguistiques et culturelles jouent parfois en faveur d’une assez bonne disposition des populations

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Dans les années 60, la décolonisation de l'Afrique a produit la première des nombreuses crises de réfugiés de ce continent. Dans les pays africains de premier accueil, si les proximités linguistiques et culturelles jouent parfois en faveur d’une assez bonne disposition des populations locales à l’égard des populations réfugiées, il ne s’agit là que d’exceptions qui confirment la règle générale. Comme ailleurs, l’hospitalité a ses limites et du point de vue des pays d’accueil, l’afflux des réfugiés fait plus souvent craindre le pire en termes d’insécurité, d’exportation du conflit au-delà des frontières, et de dégradation de l’environnement

Les ONG apportent des compétences et une expertise particulières, ainsi qu’une connaissance locale qui sont essentielles pour l’apport d’une réponse efficace. Dans certaines situations, des considérations de sécurité rendent la présence des acteurs internationaux difficile, voire impossible, ce qui ajoute à l’importance qu’il y a à disposer de partenariats locaux solides. Pour cette raison, le HCR a accordé une priorité croissante à la fourniture d’un appui à ses ONG partenaires locales. En 2007, l’Organisation a mis en place une équipe spéciale à laquelle participent une soixantaine d’ONG nationales de toute l’Afrique afin de faciliter leur interaction avec le HCR sur tout un éventail de questions, dont les besoins de formation. Le HCR offre une formation diversifiée dans le cadre d’une initiative globale visant à renforcer la capacité des ONG partenaires nationales en matière d’intervention d’urgence et de partenariat durable.