Click the star to add/remove an item to/from your individual schedule.
You need to be logged in to avail of this functionality.
Log in
Accepted Paper:
Paper short abstract:
Cette communication vise étudier les contextes relationnels qui caractérisent les citadins de Yaoundé. Relations qui se matérialisent dans la production d'un discours d'altérisation porté par l'usage de mots du langage populaire traduisant un "nous" et un "eux".
Paper long abstract:
Les mots de la culture populaire font la particularité des villes au Cameroun. Toute personne qui y a vécu ou voyagé sait qu'il y existe une façon particulière et dynamique de parler français ou anglais. L'importance de ces mots aujourd'hui, (Mboa, Elobi, Muna tété, quartiezard, Bastos, Quetis, Ngata, etc..) se manifeste autant dans le domaine de la musique que celui de la mode, ou de l'information. Ils sont issus de la culture populaire, en même temps que leur utilisation permet d'enrichir en retour cette même culture populaire. Ils désignent à la fois une personne, un endroit ou on demeure ou d'où l'on vient, ou une façon d'être par rapport à l'endroit d'ou on vient ou demeure. Une forte prééminence dont de la composante géographique dans les registres de qualification de l'autre dans une ville bâtie sur le modèle centre -périphérie, avec des défis d'aménagement, d'inégalités d'accès aux services, etc.... Ce qui pose la question de savoir quelles relations et quels processus se cachent derrière ces mots ?
Nous poserons comme hypothèse générale que: les contextes d'emploi de ces mots conduisent a un processus de construction de communautés dynamiques de « nous » et de « eux » dans les villes, dont les relations s'expriment à la fois dans le conflit et la collaboration.
Cameroonian cities: conviviality and contradictions
Session 1