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Accepted Paper:
Paper short abstract:
L'enjeu est de comprendre la gouvernance urbaine dans la ville d'Abidjan, d'analyser les rapports liés au partage du pouvoir sur la ville, entre l'État et les acteurs privés (sociétés immobilières, et particuliers)et d'appréhender les disparités générées par cette ambivalence.
Paper long abstract:
L'urbanisation en Afrique est récente et la Côte d'Ivoire n'est pas restée en marge de cette évolution. C'est à la veille des indépendances de 1960 que le pays va amorcer ce processus. Ainsi de toutes les villes du pays, Abidjan est celle qui a le plus bénéficié des largesses de l'État. Car avant la crise économique de 1980, l'État s'était engagé pour le développement urbain et la construction d'un logement pour chaque citadin. Mais, l'amenuisement des ressources financières, l'adoption des programmes d'ajustement structurels pour soutenir le pays va obliger l'État à se défaire du développement urbain et à libéraliser le domaine. En effet, les pouvoirs publics sous contraintes vont se muer en régulateur et arbitre en abandonnant leur rôle d'instigateur de l'aménagement urbain. Cependant, en dépit de la libéralisation du secteur, du processus de décentralisation et des politiques d'habitat de logements sociaux : les inégalités d'accès aux logements des populations vulnérables persistent. La nomenclature du partage du pouvoir sur la gouvernance urbaine ne permet pas à l'état de faire face aux disparités dans le secteur de l'habitat. Le marché de l'immobilier est contrôlé par des particuliers ou des structures privées, et ces derniers jouent sur l'offre et la demande. Les populations économiquement faibles se sentent marginalisés car n'ayant pas les ressources financières suffisantes pour habiter les zones salubres menant ainsi vers une ségrégation urbaine de ladite ville.
Contested waterfronts in Kenya, Cameroon and Côte d´Ivoire
Session 1