Paper short abstract:
L’accès à la propriété foncière pour la femme burundaise est confronté à des obstacles non négligeables. Le défaut d'accéder à la terre entraine des conséquences du coté de la femme, de la famille et du pays. Des actions doivent être menées par toutes les parties prenantes pour lever ce défi.
Paper long abstract:
Une inégalité entre l'homme et la femme s'observe au niveau de l'accès à la propriété foncière.
Pour accéder à la propriété foncière, la femme burundaise doit passer par deux voies sures dont la succession et/ou l’achat d’une portion de terre.
Cependant, la succession est jusqu’aujourd’hui régie par la coutume qui est discriminatoire, par le fait qu’il existe une catégorie de femmes qui n’est pas autorisée à participer à la liquidation de la succession, à savoir la femme rurale mariée. Les difficultés financières aussi auxquelles font face la femme burundaise, ne permettent pas d’avoir un nombre élevé de femmes qui parviennent à acheter des fonds de terre.
Les recherches faites montrent que la coutume, la surpopulation, l’ignorance de la femme et le manque de l’estime de soi ainsi que le défaut de concilier la vie familiale et d’autres activités génératrices de revenus, sont des obstacles qui empêchent la femme à pouvoir accéder à la propriété foncière.
Des conséquences qui découlent de ce fait sont énormes mais l’on cite notamment la pauvreté chez la femme, les violences basées sur le genre et le faible développement économique.
Notons aussi que la femme a le devoir de contribuer à son auto développement et au développement de son pays. Pour soutenir alors l’idée que permettre à la femme d’accéder à la propriété foncière, c’est la permettre d’être économiquement indépendante, certaines solutions ont été proposées pour palier à ce défi. Différentes parties prenantes ont été interpellées et la femme doit jouer un rôle très important.