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Accepted Paper:
Paper short abstract:
Cette communication se propose de questionner les ambitions de l'Etat sénégalais en matière de massification des effectifs au niveau de l'enseignement moyen et secondaire au regard de la problèmatique des inégalités amplifiées par une libéralisation de fait.
Paper long abstract:
Le système éducatif sénégalais expérimente l'accentuation d'un processus entamé au début des années 1990 : des collèges et des lycées se multiplient sur l'ensemble du territoire national à la faveur d'une scolarisation massive dans le primaire, elle-même encouragée par des dynamiques politiques internationales qui trouvent de fait une traduction endogène. La construction de ces établissements sur divers financements internes et externes s'accompagne d'une rhétorique officielle accordant une place de choix à l'égalité des chances et à la démocratisation scolaire.
Néanmoins, on remarque que l'Etat n'est pas le seul agent de la carte scolaire du second degré. Divers groupes, avec des moyens différents et des philosophies éducatives concurrentielles, participent à son édification avec souvent la bénédiction de la puissance publique. Ce contexte de forte marchandisation de l'éducation repose autrement la question des inégalités dont l'Etat, tout à la fois dans son déploiement interne et dans son inspiration externe, est l'un des principaux producteurs. Cette communication pose en conséquence les jalons de l'ethnographie d'un Etat inégalitaire en matière éducative dans une société qui connaît des transformations rapides et complexes affectant de façon différentielle son unité sociale de prédilection : la famille. Elle interroge surtout le procès d'émergence, d'affirmation et de renouvellement des élites dans une configuration nationale fortement tributaire de la globalisation.
Inequalities and multi-governance levels in education public policies in Africa
Session 1