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Accepted Paper:
Paper short abstract:
A la différence des parents qui se sont hâtés de revenir en Afrique dans les années 1960, leurs enfants aujourd’hui préfèrent rester en France. Peut-on parler de l’écart entre les générations ou d’une stratégie des parents envers leurs enfants ?
Paper long abstract:
En France, dans les années 2000 nous pouvons constater l'augmentation de nombre des jeunes africains venus des pays d'Afrique subsaharienne, originaires de familles appartenant à la classe moyenne ou à l'élite de la société. Ce sont les enfants des ingénieurs, des enseignants, des diplomates, des fonctionnaires d'Etat : ces parents ont pratiquement tous fait leurs études en France dans les années 1960-1970 et se sont hâtés de revenir en Afrique, pour laquelle une nouvelle vie commençait. A la différence de ces parents leurs enfants, diplômés d'écoles prestigieuses dans les capitales africaines, préfèrent rester en France meme si leur arrivée dans ce pays signifiait pour eux descendre dans l'échelle sociale. Ces jeunes expliquent cela par le fait qu'ils ont « grandissaient comme français » (ils allaient dans des écoles françaises, pour eux le français étaient pratiquement leur langue maternelle), ils n'ont pu alors s'habituer à la vie africaine, vivaient dans les limites du cercle de l'élite, sans avoir rien en commun avec les autres habitants du pays. Comment les parents voient cette rupture de ces enfants avec leurs pays ? Comment ces jeunes eux-mêmes voient leurs rôle dans leurs propres Etats africains ? Peut-on parler de l'écart entre les générations ou d'une stratégie des parents envers leurs enfants ? Je vais utiliser dans mon intervention des interviews réalisées en 2010-2011 en France dans le milieu des Africains initialement arrivés en France pour faire des études à l'université et qui sont ensuite restés dans le pays, après avoir obtenu un travail.
Intergenerational relations amongst African migrants in Europe
Session 1