Paper short abstract:

Cette communication invite à réfléchir sur la politique du soin des personnes âgées en Espagne en proposant un modèle de répartition des responsabilités parmi tous les agents du bien-être et parmi les différentes politiques publiques.

Paper long abstract:

Cette communication se fonde sur les données ethnographiques d'une enquête du terrain réalisée en Espagne et présente des résultats au sujet des politiques publiques pour le soin des personnes âgées. On réalise une réflexion critique du "État Providence" qui encourage une relation asymétrique entre soignante (sujet actif) et soigné (sujet passif) en proposant un changement épistémologique des concepts de vieillesse, soin, dépendance, autonomie, etc. pour parvenir à un modèle de répartition des responsabilités parmi tous les agents du bien-être et parmi les différentes politiques publiques.

L'enquête réalisée fait preuve des problématiques du modèle d'assistance actuel qui crée parfois plus de dépendance et, surtout, donne forme à un discours sur le vieillissement qui donne une vision décadente de la vieillesse.

Il faut donc développer, d'un côté, le travail conjoint parmi les différentes politiques publiques (familial, du travail, social, pour la dépendance et pour le vieillissement actif, etc.). De l'autre côté, en considérant que le soin (care) est une expérience de reproduction sociale nécessaire pour le développement des individus et des sociétés, il faut encourager le travail conjoint parmi les différents agents du bien-être (individu, famille, voisinage et amitié, volontariat, marché, État), qui sont tous soignantes directs

et indirect.

Il s'agit donc d'aller vers un modèle des réseaux d'intervention (Vega Solís, 2009), de Social Care (Martín Palomo, 2008a, 2008b, 2009) ou de "société accompagnante" (Guerín, 2010).

Ainsi, symboliquement et matériellement le soin sorte de l'espace familier féminin et, en même temps, brise l'actuelle relation asymétrique entre soignante autonome et soigné dépendent.